Le métier de traducteur freelance à distance

Les traducteurs indépendants vous le diront : « pas facile de résumer le métier de traducteur freelance à distance en quelques mots ».

Souvent méconnue, cette profession n’inspire pas grand-chose à celui qui ne l’a jamais exercée, et il n’est pas toujours évident de décrire à votre voisin ce qu’est véritablement être traducteur indépendant.

Les traducteurs freelances sont les précurseurs du travail en distanciel et ont adopté ce mode de fonctionnement bien avant qu’il ne devienne à la mode avec la pandémie de la COVID-19.

Rare à l’époque, cette façon de travailler loin du bureau est aujourd’hui régulièrement utilisée dans plusieurs domaines tant ses avantages se sont révélés durant la crise.

Même si ce rythme ne convient pas à tout le monde, certaines personnes s’y complaisent.

Si vous maitrisez plusieurs langues et que cet environnement de travail vous convient, peut-être que le métier de traducteur freelance est fait pour vous !

Dans l’imaginaire collectif, « indépendant » se traduit par « travail inconstant », ou d’autres vous prendront pour un nomade polyglotte à la découverte du monde.

La question que l’on vous posera le plus souvent ? « Combien de langues parles-tu ? »

Eh oui, car pour le commun des mortels, un traducteur freelance à distance doit nécessairement pouvoir traduire tout et n’importe quoi en 10 langues.

Ils seront surpris de savoir que vous n’en parlez en fait que 3, et que, techniquement, vous n’en parlez que deux très bien, puisque vous ne maîtrisez pas encore à la perfection les finesses de la troisième : mais comment une personne qui ne connait que 2,5 langues peut-elle se proclamer traducteur et en plus se permettre de travailler depuis n’importe où ?

Travailler de n’importe où, oui, mais pas n’importe comment

Pour devenir traducteur, il n’est nullement nécessaire d’être un polyglotte confirmé.

Il faut toutefois maîtriser à la perfection un minimum de deux langues de la combinaison linguistique dans laquelle vous souhaitez proposer des prestations de traduction.

Et il va sans dire que la langue vers laquelle vous traduirez sera votre langue maternelle.

De plus, comme les plateformes qui proposent des missions de traduction pullulent sur la toile, trouver un travail ne vous posera aucun problème.

Outre les sites web de pigistes, vous pouvez également trouver facilement des offres d’emploi sur les portails de traduction et auprès des agences de traduction.

Vous travaillerez dans ce cas avec des clients et non pas pour eux.

Des délais réalistes et des tarifs compétitifs sont convenus, chacun respectant l’urgence du projet et la nature de vos « heures de bureau ».

Puisque vous choisissez la fréquence de travail, vous décidez par ailleurs de combien vous pouvez gagner.

Pour certains, cela peut vouloir dire travailler à l’heure ou bien être rémunéré au projet. Encore une fois, ce sont vos horaires, vos tarifs et vos règles.

Les avantages du métier de traducteur freelance à distance

En théorie, on peut travailler de n’importe où. Mais pour certains, n’importe où, c’est depuis chez soi.

Par contre, si l’envie vous prend un matin comme une après-midi d’aller travailler depuis le café du coin, rien ne vous en empêche.

Travailler à distance veut littéralement dire depuis là où vous le désirez, que cela soit à la plage, à la montagne, dans un train ou dans un parc.

Bref, tout endroit que vous estimez bon pour que votre productivité soit à son maximum est le vôtre, près des cocotiers ou dans une métropole-carrefour comme Berlin.

En tant que traducteur indépendant, vous définissez vos propres conditions et c’est à vous de trouver l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Certains d’entre nous ne se sont par exemple jamais parfaitement habitués à la journée de travail qui dure entre 5 et 9 heures ou à la semaine « normale » de 5 jours.

L’un des plus grands avantages du travail indépendant en tant que traducteur se retrouve certainement dans toutes les économies faites grâce aux trajets professionnels que vous avez en moins.

Fini le temps des navettes quotidiennes du bureau à la maison, ce qui rime aussi avec ne plus avoir à s’inquiéter de la météo et avoir à braver les intempéries, ou encore ne plus subir la pression due aux trajets dans le métro ou dans les bouchons.

Vous pourrez également vivre à l’étranger, voyager, choisir votre pays de cœur et pouvez choisir la situation fiscale qui vous convient le mieux.

Et quant au regard interrogatif de votre entourage au moment de l’annonce de votre emploi « nomade », vous pouvez toujours répondre : « oui, mais de cette façon, je peux faire mon boulot efficacement sans avoir un patron derrière le dos qui vérifie ce que je fais, et pour cette raison, je m’accorde le luxe de choisir où, quand, comment et à quelle fréquence je travaille ».

Travailler avec une agence de traduction

Être traducteur freelance à distance ne veut pas dire que vous devez obligatoirement travailler seul, ni que vous devrez faire appel ponctuellement à des agences de traductions.

Mais si vous ne savez pas par où commencer pour trouver une clientèle, que vous désirez étendre votre réseau ou rechercher d’autres traducteurs, alors il ne sera que dans votre intérêt de contacter une agence de traduction telle que BeTranslated pour se lancer.

Comment apprécie-t-on la beauté d’une langue ?

Tout le monde l’a déjà entendu, ou même dit : « l’italien est une langue tellement romantique ! » ou « le français est la plus belle langue au monde ! », mais également « l’allemand est une langue difficile à apprendre » ou toute autre réflexion basée sur notre ressenti vis-à-vis d’un idiome.

Cependant, pourquoi un langage nous semble-t-il plus beau qu’un autre ?

Personne ne l’a résumé aussi succinctement que Charles Quint quand il déclarait : « je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval ».

Pourquoi certaines langues nous semblent-elles poétiques et mélodieux alors que d’autres nous font grincer des dents ?

Pourquoi a-t-on tendance à croire que le néerlandais n’est que laideur et agressivité ?

Dans le Guardian, Matthew Jenkin explique que la sociolinguistique n’a à ce jour pas encore trouvé de raison intrinsèque au fait que certaines langues soient objectivement « plus belles » que d’autres.

En fait, l’attrait éprouvé pour une langue semble dépendre entièrement de notre propre histoire et de l’environnement dans lequel on a évolué.

Pourquoi certaines langues nous attirent-elles ?

Le charme d’un idiome dépend de la valeur qu’il prend à travers les oreilles de ceux qui l’entendent. Par exemple, le chinois est de plus en plus apprécié en raison de l’essor économique de ce pays.

Selon l’Ethnologue, article qui liste les langues mondiales, le chinois est la langue maternelle de plus d’un milliard de personnes.

Nos impressions subjectives d’un lieu influencent aussi ce que nous pensons du dialecte qui y est parlé. Entendre parler italien rappelle à beaucoup d’entre nous le romantisme des canaux de Venise ou des couchers de soleil de Toscane.

Donc l’italien nous paraîtra automatiquement plus « beau ». C’est plutôt évident lorsqu’il s’agit d’une destination connue du monde entier. Mais qu’en est-il des endroits plus reculés ou lointains ?

La télévision et le cinéma peuvent-ils nous transporter vers d’autres pays et nous faire tomber amoureux d’un langage ?

Par exemple, que pense le monde du coréen ? Peut-être que grâce aux Jeux olympiques d’hiver 2018 de Pyeongchang, notre opinion sur ce langage a été influencée de manière positive.

Qu’en est-il du japonais ? Encore une fois, notre perception d’une langue peut changer grâce aux évènements culturels et autres qui entourent ce langage.

Le rôle de la langue maternelle

La similitude des sons d’un idiome avec ceux de notre propre langue maternelle influence également la perception que nous en avons.

Par exemple, les distinctions tonales utilisées en thaï et en mandarin sembleront peu naturelles et difficiles à prononcer pour un locuteur natif anglophone.

Maîtriser l’alphabet cyrillique ou japonais peut également s’avérer être une tâche ardue pour un connaisseur de l’alphabet latin.

« Il n’y a eu aucune recherche qui ait directement exploité l’attrait d’une langue et qui n’ait fini par la lier à l’évaluation sociale de la communauté parlante », déclare dans le Guardian le Dr Vineeta Chand de l’Université d’Essex.

En d’autres termes, tout ce qui a trait à cette question est subjectif.

Et si vous voulez savoir à quoi ressemble votre langue pour quelqu’un qui ne la comprend pas, écoutez cette superbe vidéo d’une femme imitant une douzaine de langues en ne disant en fait absolument rien…

Chez BeTranslated, nous pouvons compter sur des traducteurs professionnels dans un large éventail de langues.

Nous ne cèderons pas à la tentation d’avouer qu’un langage est plus beau qu’un autre, car, à vrai dire, la citation de Jean-Marie Adiaffi résume parfaitement notre état d’esprit lorsqu’on aborde le thème de la beauté de la langue : « toutes les langues sont belles pour ceux qui les parlent ».

Contactez-nous pour plus d’informations et pour un devis gratuit en ligne.

Et pour vous, quelle est la plus belle langue ? Mais surtout, pourquoi ?