Les différents métiers de la traduction

Souvent décrite comme un domaine saturé et à l’avenir incertain, la traduction est en fait un secteur dynamique au sein duquel les opportunités professionnelles sont bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait imaginer au premier abord.

Si le métier de traducteur indépendant freelance est la voie la plus empruntée au sortir d’une formation en traduction, d’autres options existent.

Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des métiers de la traduction.

Traducteur freelance ou salarié

Profession exercée par (seulement) quelques milliers de Français, le métier de traducteur exige un excellent niveau en langues, de bonnes capacités rédactionnelles et une solide culture générale.

Les contenus qu’un traducteur est amené à traiter sont en effet très variés : de la notice d’utilisation au communiqué de presse, en passant par les brochures touristiques ou des textes marketing, le spectre est plutôt large.

Les traducteurs se spécialisent en général dans un ou plusieurs domaines en vue de devenir de véritables experts dans divers secteurs !

Un traducteur peut ainsi œuvrer comme localisateur (traduction d’applications mobiles et de sites internet), il peut être assermenté (traduction de documents juridiques officiels), officier comme traducteur littéraire ou autre.

Les domaines de spécialisation sont nombreux : tourisme, informatique, aéronautique, etc.

Voilà pourquoi il s’agit d’un métier pour lequel le bilinguisme ne suffit pas : il faut aussi être très curieux et consacrer du temps à l’approfondissement de ses connaissances dans chacune de ses spécialités.

Concernant les conditions de travail, le traducteur a en général le choix entre le salariat et l’autoentrepreneuriat.

Mais en réalité, il existe très peu de postes en entreprise et la plupart des traducteurs exercent en tant qu’indépendant freelance, depuis leur domicile.

Interprète de conférence

Les non-initiés ont souvent tendance à confondre interprètes et traducteurs, mais ces deux métiers sont totalement distincts et offrent des conditions d’exercice fort différentes, même s’il est possible d’exercer les deux à tour de rôle.

Si le traducteur travaille souvent dans le confort de sa maison, l’interprète est quant à lui amené à se déplacer au gré de ses missions, même s’il est important de reconnaître que la crise sanitaire a popularisé l’interprétation par visioconférence ou téléphone.

Il a aussi la possibilité d’exercer au sein d’une organisation internationale (comme l’ONU ou la Commission européenne), sous réserve de réussir un concours très sélectif.

L’interprétation est un métier exigeant, qui requiert rigueur, travail et concentration.

À tel point que lors de grands événements internationaux, les interprètes travaillent en binôme, et par tranches de 20 minutes pour garantir une concentration optimale.

Chef de projet en agence de traduction

Si le chef de projet en agence de traduction n’est pas nécessairement un traducteur, il doit posséder une bonne connaissance du milieu afin de concilier au mieux les exigences des clients avec la réalité du métier.

La plupart d’entre eux ont donc déjà exercé en tant que traducteurs, ou suivi une formation pour le devenir.

Le quotidien du chef de projet consiste à réaliser des devis relatifs aux projets de ses clients, puis d’assigner un ou plusieurs traducteurs pour réaliser la traduction dans les temps.

C’est un métier qui exige une certaine rigueur et un excellent sens de l’organisation pour mener à bien plusieurs projets en même temps sans s’emmêler les pinceaux.

Traducteur audiovisuel

Véritable catégorie à part, le traducteur audiovisuel concentre son activité autour du monde de la vidéo (cinéma, séries, documentaires, conférences, tutoriels, cours en ligne, etc.) à travers deux activités principales : le sous-titrage et le doublage.

Le premier reste un travail de traduction, néanmoins agrémenté de nombreuses contraintes de travail : il faut respecter le temps de parole de l’audio, réussir à retranscrire de manière concise, caler avec précision les sous-titres, etc.

Le doublage (ou voice-over) consiste quant à lui à coucher sur papier l’audio original, un document par la suite lu par un comédien et ajouté à la vidéo.

La difficulté consiste donc à respecter le rythme (pauses, hésitations…) et la durée de l’intervention originale. Une autre contrainte qu’implique cette spécialité est liée au type de support pour lequel le traducteur doit travailler.

En effet, le processus de traduction ne sera pas exactement le même pour le doublage d’un film que pour celui d’un documentaire dont on entendra encore la voix originale des protagonistes en arrière-plan.

Attention aussi à ne pas confondre le traducteur spécialisé en doublage et le doubleur, qui, lui, est avant tout comédien. Il ne participe donc pas au processus de traduction et de rédaction du texte qu’il interprètera par la suite.

Une bonne capacité de synthèse est donc la compétence indispensable dans cette spécialisation.

Terminologue

Le terminologue est un linguiste qui a pour mission de trouver l’équivalent d’un terme étranger dans sa langue maternelle, et ce dans des domaines de spécialité comme l’informatique, l’aéronautique ou autres.

Il peut travailler dans les organisations internationales, au ministère de la Culture ou au sein même des entreprises. Certains terminologues sont également chercheurs à l’université.

Parfois, il peut être à l’origine d’outils et/ou de bases de données en ligne qui sont accessibles à n’importe quel internaute.

On peut notamment citer l’exemple de IATE, base de données terminologiques de l’Union Européenne.

Pour devenir terminologue, un bac +5 est nécessaire. La plupart des masters en traduction proposent des spécialisations en terminologie, même si certains diplômes sont exclusivement orientés vers le métier de terminologue.

Malgré son importance et la rigueur qu’il impose, ce métier de la traduction est relativement peu (voire pas) connu du grand public.

Quel salaire offrent ces métiers de la traduction ?

Eh bien, en réalité, cela dépend de nombreux facteurs. En effet, les revenus d’un traducteur indépendant ne seront pas les mêmes que ceux d’un traducteur salarié, par exemple.

De plus, toutes les combinaisons de langues ne sont pas rémunérées de la même manière, et idem en ce qui concerne la spécialité, le type de document à traduire, la potentielle nécessité de retravailler la mise en page après traduction, l’ancienneté du traducteur, etc.

Il faut également savoir que, de manière générale, le traducteur établit une grille tarifaire au mot.

Si vous souhaitez tout de même avoir une idée de la rémunération moyenne d’un traducteur ou interprète freelance, celle-ci peut s’élever à 4 000 euros bruts par mois (voire plus dans certains cas).

Pour un traducteur en entreprise, le salaire français moyen se situe autour de 2 100 euros bruts par mois.

Mais comme indiqué plus tôt, ces montants sont tout de même à prendre avec des pincettes, puisqu’une pléthore d’éléments peuvent jouer sur la rémunération dans les métiers de la traduction.

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7 astuces pour concilier le télétravail et votre vie de parent

Être parent et travailler à domicile à temps plein représente un véritable défi, car trouver un équilibre entre vie personnelle et vie privée n’est pas une sinécure.

Cela demande une réelle organisation et il est essentiel de procéder de manière ingénieuse et organisée.

C’est pourquoi nous avons rédigé 7 astuces pratiques pour vous aider à optimiser votre temps et à être plus efficace, et ce même dans votre rôle de parent.

Allez, entrons dans le vif du sujet !

Trouver le coin idéal pour travailler

Travailler à la maison avec des enfants n’est pas chose facile, et encore moins s’ils sont en bas âge.

Et pourtant, le travail doit bien être fait. Trouver un endroit calme et isolé et le transformer en bureau attitré vous permettra de travailler dans les meilleures conditions et d’augmenter votre productivité.

Une pièce volumineuse n’est pas nécessaire.

Tout ce dont vous aurez besoin, c’est d’un endroit où vous pourrez vous concentrer pleinement sur votre travail.

Optimiser son espace de travail

Comme vous passerez une grande partie de votre journée assis(e) au bureau, pensez à vous procurer une chaise confortable.

Votre poids et votre taille seront déterminants au moment de choisir une chaise ergonomique pour un maximum de confort.

Pour des raisons économiques, vous pourriez être tenté d’acheter une chaise de bureau bon marché, mais pour votre santé et votre productivité, une chaise de qualité, robuste et confortable sera préférable sur le long terme.

Assurez-vous également de disposer d’un bureau ou d’une table adéquat et qui a la place nécessaire pour accueillir tout le matériel dont vous avez besoin (un ordinateur idéalement muni de deux écrans, un agenda, un casque audio, des stylos, des dossiers…).

Mettre en place un emploi du temps qui vous convient

Travailler de la maison ne présuppose pas un nombre d’heures de travail fixe, il est donc possible d’aménager son quotidien. Pour cela, se créer un emploi du temps est essentiel.

Par exemple, si vos enfants sont à l’école, il est judicieux de mettre ce temps à profit pour travailler.

Et si vous en avez le courage, libre à vous également de commencer la journée avant le lever des enfants. L’essentiel est d’être flexible, mais surtout raisonnable.

Préparer ses repas à l’avance

Cuisiner peut prendre du temps. Si votre emploi du temps est chargé et que vous n’avez pas le temps de préparer à manger tous les jours, le mieux est de confier cette mission à votre conjoint (e) ou bien de confectionner vos repas en amont, notamment avec la méthode du batch cooking dominical.

Aussi communément appelé « meal prepping« , ce concept consiste à préparer en une seule fois les repas pour toute la semaine.

Cela concède un gain de temps précieux. Vos enfants n’auront plus qu’à ouvrir le frigo, réchauffer leur plat et le tour est joué. Qui plus est, toute la famille pourra profiter de bons petits plats maison.

Ne pas mêler vie professionnelle et vie privée

Exercer son métier depuis chez soi procure énormément d’avantages, mais pour autant, nous ne sommes pas à l’abri de petits couacs qui peuvent parfois assombrir les côtés positifs.

Par ailleurs, travailler dans un bureau ou tout autre lieu signifie qu’une fois passé le pas de la porte, la journée est finie.

Mais lorsqu’on travaille depuis notre domicile, il est courant que les heures de travail s’allongent.

La seule façon de contourner cet aspect avant qu’il ne devienne un problème est de prédéfinir un emploi du temps.

En tant qu’indépendant, apprendre à dire Non à ses clients est donc nécessaire.

Donner de l’attention à vos enfants

Entendre vos enfants courir dans toute la maison pendant que vous travaillez peut être pour le moins distrayant.

Leur parler et leur faire comprendre qu’ils ne peuvent pas vous solliciter pour tout et n’importe quoi est indispensable.

Néanmoins, il faut s’assurer de leur apporter l’attention dont ils ont besoin et passer du temps avec eux dès que l’occasion se présente, car leur bien-être est primordial.

Ils se sentiront aimés et écoutés et respecteront d’autant plus les limites que vous leur aurez fixées. Votre vie de famille n’en sera que meilleure.

Se lancer

Une fois l’emploi du temps mis en place et avant de commencer, quelques jours d’essai sont nécessaires afin de voir si tout se déroule comme prévu.

Cette étape n’est pas indispensable dans la mise en place de votre travail à domicile, mais elle s’avère cependant très utile.

Les quelques jours que vous allez octroyer à l’élaboration et à l’expérimentation de votre programme sont suffisants pour repérer les petits hics qui peuvent avoir une incidence sur votre efficacité.

C’est également un bon moyen de voir comment s’adaptent vos enfants et s’ils respectent les limites fixées au préalable.

Travailler de la maison nous repousse dans nos limites.

La patience est mise à rude épreuve ainsi que la capacité à rester concentré avec les distractions qu’il peut y avoir autour.

Il est donc essentiel de rester flexible et de s’adapter aux circonstances.

Une fois dans le bain, s’habituer à cette nouvelle dynamique de travail se fera naturellement.

Tout ce dont vous aurez besoin, c’est d’une bonne dose de persévérance, peu importe ce qu’il peut se passer.

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Tous les conseils sont bons à prendre !

Quelle langue apprendre parmi les principales langues asiatiques ?

Le Foreign Service Institute, l’organisme de formation du gouvernement fédéral des États-Unis, fournit un classement des langues par niveau de difficulté d’apprentissage pour une personne de langue maternelle anglaise.

Sans surprise, le mandarin, le japonais et le coréen appartiennent à la catégorie des langues les plus complexes : on estime que l’apprentissage d’une langue asiatique prendrait environ 2 200 heures de travail.

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